Que ce soit durant les heures de pointe ou pendant les grands départs estivaux, plusieurs conducteurs se plaignent de croiser constamment des voitures qui n’avancent pas dans les côtes. À part les poids lourds dont l’évolution peut être lente en raison de leur gabarit, c’est généralement le sous-régime qui est la cause de ce comportement dérangeant. Découvrez dans cet article les risques de rouler en sous-régime.
Plan de l'article
- Qu’entend-on par sous-régime ?
- Quels sont les risques de rouler en sous-régime ?
- Rouler sous régime : comment l’éviter ?
- Comment lubrifier son moteur et conduire en sécurité ?
- Un contrôle régulier des moteurs
- Les conséquences des mauvaises habitudes de conduite sur le moteur
- Les avantages de rouler à un régime optimal pour la consommation de carburant
Qu’entend-on par sous-régime ?
Le sous-régime est un mode de conduite qui se définit par l’utilisation d’un moteur en deçà de sa vitesse d’utilisation standard. Par conséquent, le couple n’est pas suffisamment puissant pour permettre à la voiture de s’actionner, ce qui fait qu’elle a du mal à avancer et à prendre de la vitesse. Contrairement au surrégime qui consiste à conduire au-dessus du régime standard, le sous-régime quant à lui, consiste à rouler en dessous du régime standard.
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Par ailleurs, il est possible de reconnaître le sous-régime à la faiblesse du moteur. En effet, un sous-régime se caractérise par un mauvais rapport de vitesse. Il peut donc survenir quand le moteur ne marche pas assez vite et empêcher ainsi l’ensemble de la voiture d’avancer.
Quels sont les risques de rouler en sous-régime ?
La plupart des conducteurs pensent que rouler en sous-régime permet de consommer moins le carburant. Mais c’est tout l’inverse. Certes, l’écoconduite permet d’économiser du carburant, mais le fait de rouler en sous-régime consomme énormément de carburant, plus qu’une conduite normale. Pour savoir si le véhicule est en sous-régime, il faut vérifier s’il consomme de carburant plus que d’habitude.
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Par ailleurs, rouler en sous-régime est très néfaste pour le moteur du véhicule. En effet, cette conduite peut provoquer une usure précoce du moteur. Cela peut donc étouffer le mécanisme au point d’entraîner des pannes très graves et avoir de grandes conséquences sur l’état mécanique du véhicule. Pour ne pas prendre de risque, il est préférable d’adopter une conduite souple.
Rouler sous régime : comment l’éviter ?
Dès les premiers cours de conduite, les moniteurs enseignent déjà aux candidats la meilleure façon d’éviter un sous-régime. Cela consiste à placer le moteur sur les trois premiers rapports et poser la boîte de vitesses sur les rapports restants. Toutefois, pour les jeunes conducteurs, la meilleure manière d’éviter un sous-régime est de rouler avec souplesse. En effet, cela permet de trouver rapidement le dosage idéal entre l’utilisateur de la pédale d’accélérateur et la boîte de vitesses.
Par ailleurs, pour certains conducteurs, il est toujours difficile de faire la différence entre le surrégime et le sous-régime. À cet effet, il est important de savoir que ces deux régimes moteurs ne sont pas dans la norme. En effet, dans les deux cas, le mode de fonctionnement du véhicule se dirige toujours à une usure précoce du moteur. Par conséquent, il est recommandé de rouler en adoptant un bon régime moteur en fonction des conditions de circulation. Outre l’adoption d’un bon régime, le propriétaire de la voiture doit également entretenir son moteur pour pouvoir profiter des meilleures performances de conduite.
Comment lubrifier son moteur et conduire en sécurité ?
L’huilage du moteur est fait grâce au circuit d’huile. Le liquide est, en effet, pompé pour alimenter tout le moteur. De cette manière, il entraîne une synchronisation glissante dans toutes les pièces mobiles notamment pour le stockage, les vannes, les arbres de transmission et les cylindres. Toutefois, si la lubrification ne marche pas, les surfaces métalliques se grattent entre elles et peuvent même se casser. Pour bénéficier donc d’un bon huilage, il faut simplement changer l’huile et le filtre à certaine fréquence.
Un contrôle régulier des moteurs
À l’aide de la commande du moteur, il est possible d’ajuster les arbres de transmission. En effet, tous les moteurs sont composés d’un vilebrequin et d’un arbre de tige. Le vilebrequin prend la forme des pistons tandis que les arbres de tige ouvrent et referment la vanne de la chambre de combustion. Ces deux éléments se déplacent de manière coordonner. Cependant, si leur harmonisation se perd, le moteur peut avoir de graves problèmes. Les pistons supérieurs peuvent se frapper contre la valve, ce qui peut la déformer.
Les conséquences des mauvaises habitudes de conduite sur le moteur
Les conséquences de rouler en sous-régime peuvent être graves pour la santé du moteur de votre voiture. En effet, lorsque vous conduisez à une vitesse inférieure à celle recommandée par le constructeur, les composants mécaniques du moteur sont soumis à des contraintes excessives.
Le premier risque est l’encrassement du système d’échappement. Si le moteur tourne trop lentement, il ne brûle pas complètement le carburant, ce qui peut provoquer un dépôt de résidus dans les composants d’échappement. Cela peut entraîner une réduction de la puissance du moteur voire même son arrêt complet.
Une autre conséquence indésirable est liée au filtre à particules diesel (FAP). Le FAP a été mis en place pour limiter les émissions polluantes des diesels modernes. Il sert notamment à filtrer les particules fines issues de la combustion des hydrocarbures et autres gaz produits lors du fonctionnement normal d’un véhicule motorisé. Si le conducteur conduit sa voiture en sous-régime, cette pièce mécanique pourrait se boucher prématurément, entraînant ainsi une détérioration notable sur toute la chaîne cinétique.
Rouler en sous-régime peut aussi avoir un impact négatif sur l’usure générale du véhicule, notamment sur ses pneumatiques ou encore sur son embrayage dont l’enfoncement sera considérablement plus important que celui préconisé par le constructeur automobile. Ces éléments sont sensibles aux conditions climatiques variables, mais aussi au mode de conduite choisi par tout conducteur responsable !
Vous devez respecter les limites de vitesse recommandées par le constructeur et adopter une conduite souple tout en évitant la sous-représentation du régime moteur. Ceci permettra non seulement de préserver votre voiture, mais aussi d’assurer votre sécurité et celle des autres usagers de la route.
Les avantages de rouler à un régime optimal pour la consommation de carburant
Au-delà des risques mécaniques liés à la conduite en sous-régime, rouler à une vitesse optimale peut aussi offrir de nombreux avantages en termes de consommation de carburant. Effectivement, lorsque vous conduisez à un régime optimal, votre moteur fonctionne plus efficacement et brûle moins d’essence. Cela signifie que vous pouvez parcourir davantage de kilomètres avec un seul plein.
Selon l’Agence pour l’Environnement et la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), rouler entre 50 km/h et 90 km/h est le meilleur moyen pour économiser du carburant. Il faut réduire les coûts de carburant tout en préservant la santé du moteur. Ainsi, vous pouvez non seulement sauver des centaines d’euros par an sur le carburant, mais aussi prolonger la durée de vie de votre véhicule.